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Texte à méditer :   Rien n'est particulièrement difficile si on le subdivise en petites tâches.   Henry Ford
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L'Organisation générale

L'organisation générale d’un montage

Montage « on line » :
C'est le montage virtuel sur ordinateur qui se pratique  par transfert sur disque dur de  tous les fichiers numériques images et sons, sans opération de compression supplémentaire 

La post-production comprend toutes les opérations succédant au tournage jusqu'à l'achèvement du film : montage, mixage, titrage et étalonnage.


       Le montage vidéo :
 

Dérushage :
 

La première étape du montage est le dérushage ; il s'agit de lire les cassettes du tournage (rushes) et de lister les plans qu'elles contiennent. Plusieurs informations apparaissent dans cette liste : le time code de début et de fin de plan, et éventuellement divers commentaires tels que la qualité de la prise de vue et de la prise de son, qui permettront de déterminer les plans retenus.
Le time code est l'information temporelle qui s'enregistre avec chaque image. Cette adresse unique se présente ainsi : heure.minute.seconde.image (exemple : 01.46.52.15).

Acquisition :
 

On commence par l'acquisition, qui consiste à transférer les images et sons d'une cassette de rushes au disque dur de l'ordinateur. Dans le cas du DV par câble FireWire, cette opération est un transfert de données numériques, il n'y a donc pas de compression du signal vidéo.   

Il faut alors préciser à l'ordinateur où il doit enregistrera les séquences capturées sur le disque dur (fichiers).

C'est au moment de l'acquisition qu'il faut procéder au dérushage automatique. Soit par un logiciel d'acquisition, soit par la fonction intégrée dans le logiciel de montage.

Procéder à l'inventaire des plans. C'est la partie un peu fastidieuse, mais indispensable à une bonne structuration du futur film.

Eliminer les plans inutilisables.

"Identifier" les plans utilisables (nom, endroit, action, valeur de plan, etc. . . .)

Déterminer le point in et le point out. C'est le nettoyage des plans. (1)

Adoucir les " bougés ": steadyhand ou ralenti (si possible).

Créer les images fixes. Bannir les images fixes où un élément est censé bouger. Exemple type : le plan d'eau.

Organiser avec soin les images capturées dans différents chutiers est important pour retrouver facilement les rushes établis selon le plan de montage.   

Montage « bout-à-bout » :


Ensuite on va créer des séquences en ordonnant les plans, éventuellement recoupés après l'acquisition. On déplace pour cela vidéos et musiques de la fenêtre chutiers ou moniteur sur des pistes audio et vidéo de la fenêtre montage. Utilisation du Storyboard.

Rappel : une séquence est le regroupement de plans sur un même sujet, même thème.
Ex : Good Morning Hanoï

Le premier travail est de choisir pour chaque plan la prise la plus intéressante et de les coller bout-à-bout sans affiner le rythme, les raccords et le son. Ce premier montage s'appelle un « bout à bout ». Il permet généralement  de détecter un mauvais raccord ou le manque d'un plan de coupe.


Montage vidéo élaboré :


Après cette première recherche de structure et d'équilibre du film seulement, le travail de précision du montage (raccords, son, effets…) peut commencer. Quelques cas cependant exigent de mettre en place la bande son avant les images : clip vidéo, ou toute séquence synchronisée sur une musique.

Le mixage audio : (souvent la partie la plus délicate)


Préparation des pistes sonores :
Le mixage constitue une étape essentielle de la post-production : c'est l'harmonisation de tous les sons d'un film. Le montage son représente encore plus de possibilités que le montage image, et apporte énormément à un film.
L'étape principale du mixage est la préparation des pistes sonores. Une fois que le montage image est terminé, on réécoute séparément tous les segments sonores pour les optimiser. On place une ambiance sur toute séquence qui serait encore muette, on règle les niveaux sonores, on calibre les chevauchements, on remplace éventuellement les sons qui présentent des imperfections.

 

Eléments sonores :
Il faut cependant veiller à capturer des continuités sonores assez longues.
Désactiver le magnétisme (désynchroniser) permet de porter dans la fenêtre montage les pistes image et son de sorte qu'on peut jouer sur une longueur de son différente de la longueur image.

Distinguons les différents éléments d'un montage son :
Le son direct (life) : c'est le son qui a été enregistré simultanément à l'image sur le tournage. Il est très riche parce qu'il fait vivre l'ambiance de l'image.

Les ambiances : réalistes ou reconstruites, les sons d'ambiance lissent la bande sonore et créent une unité pour une séquence.

Les effets : le bruitage est normalement réalisé juste avant le mixage. Il consiste à imiter en studio les bruits qui manquent sur la bande son d'un film. On peut enregistrer toutes sortes de bruits avec le micro de la caméra avant de les recaler sur la time-line, mais aussi piocher des sons issus de disques d'effets sonores.

La musique : la musique dramatise certaines séquences en soulignant des moments clés ou en renforçant l'émotion. Belle ou non, la musique a avant tout un rôle à part entière dans l'action d'un film ; elle est porteuse de sens. Il faut éviter le fond sonore systématique. 

Les voix off et commentaires : ils sont également enregistrés juste avant le mixage. 

Remarque générale : le montage son permet de donner beaucoup d'importance au hors champs. Le hors champ, c'est tout ce que l'image ne montre pas, mais qui affecte néanmoins l'histoire. Les sons permettent de composer une grande part du hors champs, et ils enrichissent ainsi énormément un plan.

Le son doit s'arrêter quelques instants après la dernière image finale.


Le titrage et l'étalonnage :


Titrage :
L'ajout de titres et des génériques se fait à la fin de la post-production.

Etalonnage :
Dans la vidéo finale, c'est harmoniser les différents plans. Il s"agit donc de l'opération de finition.

Exportation :
Enfin on exporte la vidéo créée tout au long de la time-line, en vérifiant bien les niveaux sonores pour éviter d'éventuelles saturations lors d'exportation sur cassette.

Ecouter la version finale sur des hauts parleurs autres que celui de l'ordinateur.
 

Remarques importantes :


Notons qu'il est important d'enregistrer régulièrement son montage, d'une part pour le sauvegarder, mais aussi pour pouvoir revenir à une version précédente que l'on préfèrera après comparaison.


Il est très recommandé de montrer son travail à des personnes de confiance vers la fin du montage. La perception du spectateur apporte beaucoup, et nous permet d'accepter plus facilement de modifier des éléments du projet. Il faut surtout tenir compte des critiques au niveau de la structure et de la compréhension du film (faut-il couper une séquence, donner plus d'informations ?), mais pas au niveau du style, qui doit rester personnel.


Date de création : 07/07/2012 @ 14:57
Dernière modification : 21/01/2013 @ 10:36
Catégorie : Formations - Montage
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