Nouvelles des Amis -

N°302 - octobre 2025 - par Weikmans le 23/10/2025 @ 09:44 

Filmer, encore et encore.

Un grand avenir, mais aussi de fortes crises attendent cet art.

Depuis son invention, en 1826, la photographie, et plus tard son grand frère le cinéma, a pris place comme un art à part entière. Plus encore, comme l'art le plus facile à pratiquer par chacun : on ne peut s’improviser musicien, on peut s’improviser photographe. Depuis, la photographie est devenue un marqueur de nos sociétés.

L'agonie de Kodak en dit plus sur notre monde que bien des théories. Né dans les années 1880 à Rochester (Etat de New York), le groupe a longtemps dominé le marché mondial grâce à la vision de son fondateur, George Eastman, qui réussit en 1888 à rendre la photo accessible à tous avec un appareil très bon marché, le « Kodak ». Eastman participe ensuite à l’invention du cinéma avec Edison, puis invente le premier système de microfilm. Les dirigeants suivants, qui ont pourtant vu venir le numérique, inventé en 1975 par un des ingénieurs du groupe, Steven Sasson, le refusent. Après le jugement de faillite Kodak n'est plus qu’une firme minuscule, recentrée sur l'imagerie pour entreprises.

C’est une leçon pour tous ceux qui ne se sentent pas concernés par le long terme.

Aujourd’hui, une autre crise s’annonce en vidéo, pourquoi acheter un caméscope sophistiqué, hors raisons professionnelles, quand les téléphones mobiles offrent des spécifications excellentes et permettent d'envoyer immédiatement ses clichés sur des sites comme Instagram ?

Ce nouveau venu, créé il y a quelques années et racheté depuis par Facebook pour près d’un milliard de dollars, compte déjà plus de 100 millions d’utilisateurs (Facebook, Twitter et Linkedin ont mis respectivement 4, 5 et 8 ans pour atteindre cette taille). Aussi, après Kodak, ce sont tous les producteurs d’appareils numériques qui sont menacés de disparaître, au profit de ces nouvelles entités liées aux firmes de données. Ainsi, par exemple, va bientôt surgir un nouvel appareil photo numérique, qui permettra à la fois de produire immédiatement la photo sur papier et de la publier sur des réseaux sociaux La vidéo a un immense avenir devant elle. Non seulement parce que chacun d’entre-nous voudra tout conserver de sa vie et des événements dont il est témoin. Puis apparaîtront de nouveaux appareils en 3D ; des progrès énormes seront faits en optique ; les lunettes connectées à Internet se généraliseront et seront aussi des appareils photo. Et la photographie fusionnera avec le cinéma. Des métiers disparaîtront, comme celui de paparazzi. D'autres demeureront, comme celui, indispensable, de reporter-photographe. D'autres surgiront, tel celui de gestionnaire de toutes ces nouvelles bases de données.

Dans un temps où tout devient si fugace, la vidéo-photographie continuera longtemps, sans doute, à donner à chacun de nous une illusion d’éternité.

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Nous sommes le mardi 14 octobre 2025 il est 14h30, le président ouvre la séance.

Présents : Claude, Martine, Danielle, Lydie, Bernard, Alain, Michel du train, Michel le grand, Jean-François, Philippe, Dominique, Jean, Anita, Guy, André T., André VD., Yolande, Paul et Marc.

Le président salue chaleureusement les présents et passe la parole à Guy.

Faire son marché.

Guy nous fait une démonstration d’un caméscope Osmo Nano 02 commercialisé par DJI au prix de 279 €. Ce matériel se caractérise par sa présentation double, un module qui est la caméra et un autre module qui est l’écran. Ils peuvent se dissocier et sont accompagnés d’une série d’accessoires. L’autonomie est de 60 minutes ou 3 heures si clipée, la mémoire interne de 64 GB, s’accompagne d’une carte externe de 128 GB. Suivant les tests la stabilité des images prises est à toute épreuve.

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Guy et André nous parlent alors des concours qui viennent, notamment le challenge du 21 avril 2026, organisé par Philippe, qui nous a déjà préparé les 20 minutes de rushs nécessaires pour y participer, (pour le règlement voir le MACAméscope n°301).

André vous a envoyé les rushs par SwissTransfer.

Audio-Synchro du 6 janvier 2026 est rappelé par Guy, l’organisateur, il a déjà 8 participants. Concernant la bande son (l’audio), sa durée ne peut être modifiée (raccourcir) qu’à l’avant ou à la fin ce celle-ci, pas au milieu. Il semble qu’Alain rencontre des difficultés à suivre le règlement, aussi, participera-t-il mais hors concours.

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Et Yolande débute les projections :

Surprises musicales – 9’20’’ - Film de Michel (le grand)

Synopsis : Nous entrons dans l’univers musical d’I Muvrini. Spectacle filmé.

Vos avis : Très belles images d’un spectacle difficile à filmer, la capture du son est excellente, l’atmosphère de la salle bien rendue, les très belles voix de ces Corses en font des jardiniers de l’âme. Très belle réalisation, bravo.

Le Roman - Pays méconnu - 1re partie – En suivant la Dyle – 10’22’’ - Film de Lydie et Jean

Synopsis : A 7 km de Nivelles, dans une coquette vallée, se blottit le tranquille village de Houtain-le-Val. C’est là que la Dyle a creusé sa source. Film d’équipe les images sont de Lydie, Claude et Jean.

Vos commentaires : La stabilité des belles images est appréciée, le texte colle aux images. Echange d’impressions, musique ou pas, le réalisateur estime que la nature se passe de musique ajoutée, c’est son choix. On déplore de ne pas voire assez la rivière la Dyle.

1815 – 4’00’’ - Film d’Anita

Synopsis : nouvelle version de Napoléon.

Vous en dites : Bravo, excellente idée d’utiliser une exposition « Légo », pour évoquer, avec humour, l’épopée Napoléonienne et la bataille de Waterloo. Images bien cadrées, soutenue par un choix de musique adéquat, beau travail de recherches qui couronne la réussite de cette réalisation. Anita performe à chacun de ses films et chaque fois elle nous en apprend sur elle-même.

La forteresse de Montmédy – 7’00’’ - Film de Guy – « Analyse avec JOG Shuttle »

Synopsis : En Lorraine, à quelques kilomètres d’Arlon, je vous emmène à la découverte de la Forteresse de Montmédy.

Vous en dites : Belles images, la maniabilité de la Dji et son résultat de stabilité, permet de monter et descendre les escaliers, mais il y en un peu beaucoup. Il est conseillé d’en modifier la vitesse des plans. On souhaiterait plus de plans fixes. Le commentaire est très clair.

Lydie et Dany vous accueillent à la POZOBAR

Stages d’été - 12’20’’ - Film de Marc

Synopsis : Chaque année, lors des congés scolaires, ont lieu à l’école Maternelle de Bourgeois sise à Rixensart, des stages dont celui-ci d’été, pour les enfants de première, secondes et troisièmes maternelles ainsi que de premières primaires. Ce petit film vous fait découvrir une partie d’une demi-journée de ces stages. Comme ce film met en présence de très jeunes enfants encadrés par des animateurs, il est strictement destiné à un usage privé, donc, qui ne peut être publié sur internet et celui-ci a pu être réalisé avec l’accord tacite des parents ; sinon, il eût fallu leur accord signé.

Vos remarques : De l’avis unanime, il faudrait soit refaire l’interview, soit l’améliorer pour la prochaine fois. Caméra-Vidéo, avait-il y quelques années, édité un DVD « Les meilleures techniques des pros pour vos reportages », dont un chapitre expliquait « Réussir une interview », nous en avons chacun une copie, il est dommage qu’on oublie de la revisionner. On déplore l’oubli du micro-cravate. Quand on filme un enfant ou un animal il est prudent de mettre le caméscope au niveau des yeux de l’enfant pour le filmer, sinon on l’écrase. Lorsqu’on questionne l’interviewée il est utile de lui faire répéter la question dans sa réponse, cela permet de ne pas reprendre la question dans le montage. Puisque le film a été filmé avec une Dji3, pourquoi n’avoir pas balayé les sujets et fait plus de gros plans ? Si le film avait été réalisé en équipe ces problèmes auraient été évités.

MONS AUTREMENT – 17’00’’ - Film de Michel (du train)

Synopsis : Mons vu par un touriste qui marche en dehors des clous pour découvrir un autre Mons.

Vos avis : A la vision du film, les avis sont unanimes, Michel peut rester membre du Club ! Les images de la gare sont exceptionnelles, elles mettent en valeur cette construction. Les plans de la ville, les panoramas et la cathédrale sont très bon, bien soutenus par un commentaire intéressant et une musique bien appropriée. Le titre porte à discussion, n’aurait-il pas été mieux tout simplement « une journée à Mons » ? La séquence de la foire, bien que très bien filmée semble un peu longue, surtout par rapport à la première partie.

Il est 17h30 le président ferme les débats

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